Piloté par l’IRD, conçu par un groupe d’acteurs de l’éducation et de chercheuses et de chercheurs1, l’atelier s’appuie sur une plateforme numérique unique de calcul d’impact carbone. A
travers le prisme du jeu de rôle, Ma Terre en classe aborde les enjeux de changements climatiques et d’empreinte carbone.

Ma Terre en classe a pour objectifs d’inviter les élèves et les équipes enseignantes à un changement de pratiques dans le monde de l’éducation en les accompagnant dans une démarche bas carbone. L’atelier contribue ainsi à réduire la part dite « incompressible » de l’empreinte carbone des services publics.

Ce dispositif original permet d’aborder autrement, avec des lycéens, les notions d’empreinte carbone. Via le jeu de rôle, l’atelier stimule l’imagination du groupe et fait émerger des scénarios de réduction de l’empreinte carbone au sein d'un lycée. Il se déroule en trois phases, de l’exploration de la thématique au passage à l’action, et s’articule autour d’un jeu de rôle où les élèves négocient pour diminuer l’empreinte carbone d’un lycée fictif. La partie se déroule sur un plateau de jeu numérique unique en son genre qui permet de visualiser instantanément l’impact des solutions proposées.

L’atelier a vocation à être mené par les professionnels de l’éducation, enseignants et personnels administratifs, qui se forment en autonomie à son animation. Les contenus de l’atelier ont été conçus pour s’adapter aux programmes des filières générales du lycée et sont particulièrement recommandés dans le cadre des actions menées avec les éco-délégués. L’atelier permet en outre de développer des compétences transversales, comme la capacité à débattre ou à trouver des solutions à un problème complexe.

Ce dispositif pédagogique est une adaptation de l’atelier Ma Terre en 180 minutes, conçu par l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble – OSUG (CNRS/Inrae/IRD/Météo-
France/UGA). Sa déclinaison pour le monde de l’éducation a été développée en partenariat avec l’IRD, l’OSUG, l’Association française pour l’éducation par la recherche (AFPER),l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC) et le Rectorat de l’Académie de Reims.