Les 24, 25 et 28 janvier derniers, nous sommes 55 élèves germanistes de seconde GT du lycée Diderot de Langres à avoir pu participer à l’échange virtuel organisé par notre établissement et le Hariolf Gymnasium d’Ellwangen afin de célébrer le jubilé du traité de l’Elysée.

Les échanges physiques ayant été ajournés en raison de la pandémie, nous avons préparé et mis en place en collaboration avec nos professeurs un échange virtuel que nous sommes nombreux à ne considérer que comme la première étape d’une belle rencontre.

Nous avons effectivement pu faire connaissance avec nos correspondants via des plateformes de visioconférence telles que « moodle » ou « meet.jit.si » mais devons avouer avoir eu recours à d’autres moyens de communication comme « whatsapp » et « snap » lorsque les plateformes testées par les enseignants montraient leurs limites en raison du grand nombre de connections.

Nous avons pu présenter notre lycée, notre ville, Langres, et ses alentours à nos corres’ tels que nous, jeunes lycéens, l’apprécions, et avons également pu découvrir Ellwangen, guidés par des « unoffizielle Reiseleiter » qui l’ont, comme nous, fait en langue étrangère.

L’exercice n’était pas toujours des plus aisés, mais ce n’était rien comparé aux vire-langues auxquels nous nous sommes essayés dans la langue de Goethe, « schwer aber lustig !».

Les professeurs organisateurs nous avaient réservé d’autres surprises amusantes comme le jeu Taboo qui, dans la joie et la bonne humeur, a mis nos compétences langagières et celles de nos correspondants à rude épreuve…

Nos efforts ont été récompensés par les friandises envoyées par le Hariolf–Gymnasium en retour des petits cadeaux envoyés par le lycée Diderot pour primer les vainqueurs du dernier jeu : un jeu concours, un « kahoot », portant tant sur les deux hommes ayant eu l’idée toute simple mais bigrement intelligente en 1963 d’amener la jeunesse de nos deux pays à s’unir, que sur nos deux villes ou nos établissements jumelés fut l’occasion de nous rendre compte que nous avions appris beaucoup les uns des autres et surtout de se dire que nous ne pouvions en rester là...l

Alors que la sonnerie retentissait dans les couloirs du lycée et que nous devions quitter la salle ce vendredi à 10h, nous sommes quelques-uns à avoir poursuivi l’échange sur nos smartphones avant de pouvoir, espérons-le, nous retrouver un jour en chair et en os…