La mise en œuvre du port d’une tenue vestimentaire commune par les élèves est concertée et débattue au sein des conseils d’école et des conseils d’administration des établissements scolaires du second degré. Dans le cadre de la démarche du Conseil national de la refondation (CNR) éducation "notre école, faisons-la ensemble", l’expérimentation s’inscrit dans le projet de l’école ou de l’établissement autour de l’amélioration du climat scolaire et de la réussite éducative.
D'un montant d'environ 200 euros, la tenue vestimentaire commune vise à renforcer la cohésion entre les élèves, tout en améliorant le climat scolaire. Afin de ne pas faire peser le coût du trousseau aux familles, ce dernier sera financé par les collectivités, qui pourront bénéficier d'une aide de l'État allant jusqu'à 50% de ce coût.
À quoi ressemblera la tenue remise aux élèves ?
Au total, 100 écoles et établissements volontaires vont participer à l’expérimentation. Dans l’académie de Reims, certains établissements de Reims (51) et de Troyes (10) ont déjà déposé leur candidature. Ils commenceront cette expérimentation à la rentrée de septembre 2024.
Deux comités sont instaurés pour piloter et suivre l'expérimentation de la tenue commune.
- Un comité de pilotage, présidé par la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) et composé de :
- membres de l’inspection générale de l'éducation (IGÉSR) ;
- le Conseil scientifique de l’éducation nationale (CSEN) ;
- recteurs des académies où ont lieu les expérimentations ;
- conseils départementaux ;
- conseils régionaux et maire des communes impliquées dans l’évaluation ;
- représentants des élèves ;
- parents d’élèves ;
- enseignants et des directeurs d’école ou de chefs d'établissement.
Ce comité de pilotage accompagne puis rend des avis sur la mise en place des expérimentations sur la base des données transmises par les établissements et les collectivités locales impliquées. Il suit les projets d’évaluation retenus par le conseil scientifique.
- Un comité de suivi composé de la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) et de la Depp lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour l’évaluation de cette expérimentation. Il analysera et proposera un classement des projets déposés en faisant appel à un comité scientifique composé de chercheurs.
Si les résultats sont concluants, l'expérimentation pourra conduire à une généralisation dans toutes les écoles et tous les établissements scolaires en 2026.
Mise à jour : février 2024