Observer la prise en charge des élèves handicapés au sein des classes ordinaires était l'objectif commun de ce séjour qui a également permis à ces professionnels de l'Education d'avoir un aperçu des solutions proposées aux élèves en difficultés ou aux élèves non natifs pour progresser et bien vivre leur scolarité.

Magali Censier, DAREIC (déléguée académique aux relations européennes et internationales et à la coopération) a apporté aide et de appui au groupe pour l'organisation de ce déplacement.

Ainsi des professeurs du 1er degré, des personnels de direction, des assistants pédagogiques, des assistants d'éducation et bien sûr des enseignants du second degré ont pu observer des cours dans différents établissements (gestion des classes, différenciation, projets...),.

Ils ont aussi participé à des réunions avec des professionnels de l’inclusion pour en apprendre plus sur les possibilités du système scolaire et pour compléter leur parcours, ils ont visité une entreprise de formation et d'insertion de jeunes handicapés où des outils adaptés leur ont été présentés.

Le dernier jour a réuni de nombreux experts de l’éducation de la maternelle à l’université permettant une vue globale du système éducatif autrichien. Il s'est avéré que l’Autriche propose des situations innovantes qui pourraient être transposées en France.

Comme chez nous, les jeunes trouvent leur place dans des classes ordinaires et des moyens considérables sont déployés. La Flexi-Klasse permet à l'élève de travailler à son rythme. Ces moyens tendent à alléger les difficultés, à compenser le handicap tout en laissant une large place à la créativité des équipes et des élèves.

La semaine a donc été inspirante, ces différents dispositifs pourraient donner des idées et faire évoluer les pratiques françaises.

Le voyage s’est terminé, autour d’une table sise sur la frontière entre l’Autriche et la Slovénie : Une stèle rappelant la fraternité entre les peuples a été érigée après les combats qui ont mené à la dislocation de la Yougoslavie. Un beau moment de partage pour finaliser de façon symbolique cet échange européen dans le contexte de guerre que nous connaissons aujourd'hui.